Pour une pratique saine de la voyance
De l’Ethique et du règlement pour une pratique saine et sécurisée des Arts Divinatoires
Depuis maintenant de nombreuses années, l’INAD s’évertue, dans l’intérêt général, à mettre en évidence une éthique de la Profession des Arts Divinatoires tout en informant et protégeant les consultants / consommateurs, lesquels, à force d’être dupés, associent la profession et ses intervenants à du charlatanisme ou de l’escroquerie en puissance. Il s’ensuit, inévitablement, un rejet de plus en plus systématique de la profession au détriment des individus honnêtes et réellement pourvus des dons qu’ils mettent à disposition. Cependant, nombreux faussaires de la profession, bien connus de l’INAD, faute de clients, sont devenus youtubeurs ou vendeurs de gadgets : bougies, pendules et autres supports divinatoires ou porte bonheur, inutiles mais rémunérateurs grâces aux personnes naïves et crédules permettant aux escrocs d’arrondir leurs fins de mois. Pour attirer tout en décrédibilisant la profession, ils ont trouvé un dérivatif : diffamer, calomnier, insulter leurs confrères, dans l’espoir de gagner une assise professionnelle, allant jusqu’à même s’octroyer des prédictions rétroactives.
Ces individu sans foi ni loi donnent une piètre image du monde de la voyance. Si la profession continue à sombrer dans une telle anarchie, elle ne pourra plus se relever et perdra de plus en plus ses appuis au profit des voleurs et des escrocs.
La moralisation de la profession commence par un code de bonne conduite, ainsi que le respect et la solidarité entre professionnels. Les clients devront connaître l’identité de leur interlocuteur, lequel saura sauvegarder l’intimité et les informations privées sans risque de fuite publique.
Jusqu’où faut-il aller pour dénoncer et éviter efficacement les individus malveillants, ces manipulateurs spécialisés dans le commerce de la détresse humaine ? Est-il nécessaire de rappeler :
- Que la voyance relève du phénomène conjectural et ne peut en aucun cas être datée ; qu’un voyant n’est pas une machine et l’expérience n’est pas reproductible ?
- Qu’un voyant, même le plus doué, n’est pas un prophète et qu’aucune prédiction ne peut être garantie ? Que les voyances régulières et répétitives ne présentent aucun intérêt ?
- Que les consultations de voyances les plus onéreuses ne sont ni un gage de qualité ni de fiabilité ?
- Qu’un tirage de cartes authentique n’a de fiabilité que si le consultant mélange les cartes et les imprègne ainsi de son magnétisme ? Tout tirage de carte à distance n’est souvent que le transfert de la problématique du supposé voyant et n’a que peu de valeur. Seuls les médiums authentiques (et donc rares) sont en mesure de proposer une consultation à distance, le tarot leur servant uniquement de support et pas de fin en soi.
-Que la majorité de celles et ceux qui utilisent le tarot à distance ne font qu’interpréter avec plus ou moins de succès les cartes qu’ils ont entre leurs mains ?
-Que les vrais marabouts, sorciers, voyants, magnétiseurs… sont tout aussi rares ?
- Que la voyance prétendue gratuite ainsi que les retours d’affection garantis rentrent dans le vaste panel des escroqueries et fumisteries bien organisées ?
L’INAD a effectué une démarche auprès du Ministère compétent et a proposé plusieurs pistes de solutions, parmi lesquelles la création d’un organisme de contrôle et de surveillance à l’instar de la Mivilude, accompagné d’un répertoire national regroupant tous les praticiens légalement déclarés.
Cette initiative, accompagnée d’une prise de conscience collective pour un exercice honnête et loyal des Arts Divinatoires, protégera les consultants des faux voyants, astrologues indélicats ou sorciers/mages improvisés dissimulés derrière un numéro de téléphone et un nom d’emprunt pour échapper à toute identification et responsabilité. De plus, une attention particulière à la protection des comptes bancaires est suggérée afin d’éviter les retraits ou versements abusifs au-delà des sommes convenues par des praticiens sans éthique ou par une seule et même personne utilisant divers pseudonymes sur plusieurs sites, cabinets ou plateformes, invoquant souvent le prétexte fallacieux du respect de la vie privée pour éviter de répondre directement et à visage découvert de ses actes.
Grâce à cette initiative, les consommateurs ne pourront entrer en contact et consulter que les praticiens légalement déclarés et identifiés, entre autres, par leur n° de SIRET. C’est une obligation légale qui permettra au client d’éviter de dériver sur un site illicite face à un interlocuteur mal intentionné.
De plus, l’éthique oblige le praticien d’informer impérativement avant le client/consultant, entre autres, du coût de sa prestation, du mode de paiement, du support qui sera utilisé… C’est un constat que chacun peut faire : les praticiens illégitimes en tous genres, charlatans, illuminés, malveillants, tous celles et ceux qui gravitent autour du noyau dur de la profession sans posséder de don divinatoire réel sont légion et toujours très actifs. En plus d’escroquer les populations et discréditer la profession, ils livrent une lutte indirecte mais effrénée contre quiconque essayant de moraliser et réglementer cette activité dans l’intérêt général. Nos plus vifs remerciements vont à celles et ceux qui ont apporté leur soutien à l’INAD. Nous continuons sans faillir notre combat contre les faussaires et les charlatans, ne leur en déplaise !