Voyance, audiotels et abus divers

Ce site a été initié dans le but d’informer les consommateurs sur les arts divinatoires, leur pratique, leurs bienfaits mais aussi les abus que l’on rencontre de plus en plus souvent. Il permet également à tout un chacun de s’exprimer librement, de faire part de ses observations ou suggestions, de donner son avis sur des pratiques réelles ou supposées, de témoigner et de donner des conseils aux victimes de praticiens indélicats. Enfin, il nous apparaît important de rappeler que les commentaires ne sont pas une plate forme pour faire sa propre publicité. Afin de réponde aux observations, aux interrogations et aux provocations particulièrement injurieuses, insultantes et diffamatoires, qui ont été volontairement supprimés (mais archivées car une plainte a été déposée à l’encontre de leurs auteurs), il nous a semblé opportun de rappeler que l’INAD est une association qui existe depuis 21 ans, et dont le but est la défense des consommateurs et la moralisation d’une profession qui baigne dans un flou artistique le plus total. En effet, cette activité des arts divinatoires n’est soumise à aucune surveillance à aucun contrôle et la loi dans ce domaine précis est totalement inadaptée. Elle permet à des individus constitués en véritables lobbies, sans foi ni loi de faire la « pluie et le beau temps » au détriment des consommateurs. Au sein de l’Inad, chacun est bénévole, ne bénéficie d’aucun salaire ni d’aucun avantage ou privilège

L’INAD c’est quoi au juste ? Un organisme qui tente d’écarter d’une profession déjà très décriée tous ceux qui profitent de la détresse humaine pour faire de l’argent: voyants voyous, escrocs, charlatans, mages de pacotilles, marabouts “bidon” en djellaba ou en gandoura, services audiotels, dont la majorité sont une véritable plaie pour l’ensemble de la profession. Vous pensez que c’est une utopie, un rêve insensé ou une malveillance délibérée de la part de l’INAD de vouloir faire la lumière sur une pratique dont le chiffre d’affaires est gigantesque? Pour répondre à ces interrogations, contrairement aux dires malveillants de certains professionnels peu scrupuleux, l’Inad ne poursuit aucun but personnel, lucratif et encore moins malveillant envers qui que ce soit. L’Inad n’a aucun rôle de gendarme de la profession. Son objectif est d’éclairer le consommateur afin de lui permettre d’évoluer en toute quiétude dans le monde de la voyance et des arts divinatoires, mais aussi et surtout de sensibiliser et de faire prendre conscience à tous les professionnels responsables qu’il est de leur devoir d’être solidaires car cette activité, pourtant utile à nos semblables, risque de disparaître ou d’être sérieusement malmenée par la faute de manipulateurs professionnels et véritables commerçants de la détresse humaine.

Il est important de savoir que, lorsqu’une personne victime d’une escroquerie ou d’un abus de faiblesse fait appel à l’INAD, cette association fait tout son possible pour trouver un arrangement amiable avec les auteurs de méfaits qui ne sont souvent ni plus ni moins que des délits. A défaut d’un arrangement, l’INAD donne son avis à la victime et lui laisse la liberté, en dernier ressort, soit d’abandonner toute poursuite, soit de déposer plainte contre le ou les responsables d’abus..

Les services audiotels On reproche à l’INAD d’accepter comme membres adhérents quelques cabinets de voyance spécialisés dans les services audiotels. Il est bien évident que l’acceptation de ces cabinets est non seulement rare mais surtout limitée à ceux qui ont pris l’engagement de respecter les règles édictées dans la charte morale et professionnelle mise au point par l’Inad. Les bénévoles de l’Inad peuvent se féliciter des résultats obtenus pour le compte des victimes d’abus de la part de certains cabinets adhérents ou non. En effet, à la suite de l’intervention de l’Inad, les rares services audiotels adhérents à l’INAD ont toujours remboursé les plaignants pour respecter leurs engagements vis à vis de la charte morale à laquelle ils ont souscrit et qui les engage. Est-il nécessaire de rappeler que l’Inad ne donne pas un blanc sein à ses adhérents, qu’ils soient professionnels individuels ou services audiotels? Bien au contraire. S’agissant des services audiotel, ceux qui ont souscrit à la charte de l’Inad redoublent de prudence et font preuve de responsabilité car, ils savent que l’Inad n’offre aucune garantie de façade mise à la disposition de professionnels pour leur permettre d’attirer une clientèle potentielle. Qu’il s’agisse des membres de l’Inad ou des autres professionnels, l’Inad entend bien poursuivre son action de prévention, d’information, de conseil et de médiation envers les consommateurs et les professionnels des arts divinatoires.
L’INAD n’a aucun pouvoir juridictionnel ni de médiation officielle. Impossible donc, pour l’association, d’imposer une quelconque solution. Cependant l’INAD intervient régulièrement dans le cadre de ses attributions associatives pour trouver un compromis amiable de nature à satisfaire les parties en conflit. A défaut, l’INAD donne avis, conseil et aide aux victimes de praticiens indélicats qui souhaitent déposer une plainte auprès du parquet. L’association assiste également la victime tout au long de l’instruction de la plainte avec le concours d’avocats choisis par elle.

Il est bien évident que l’on ne doit pas se voiler la face et laisser fleurir les services audiotels dont beaucoup, il faut le reconnaître, sont devenus un véritable piège pour les personnes fragiles, en situation de faiblesse ou de détresse. Les responsables de ces services ont compris que certaines personnes en grande détresse morale peuvent vite être fidélisées au point de devenir addicts à la voyance et à certaines pratiques chimériques. Brefs, des victimes faciles à plumer en toute impunité. Pourquoi ce genre de pratique? La réponse tient en quelques mots : lesdits services audiotels ne sont soumis à aucune réglementation, à aucun contrôle. Ils peuvent donc exploiter les consommateurs comme les voyants (vrais ou faux) en les rémunérant à hauteur de 4,50 € de l’heure générée, c’est-à-dire l’heure réellement travaillée. Nous sommes loin du salaire horaire minimum imposé par la loi qui est de 8,74 € de l’heure. Pour faire du chiffre, les faux ou vrais voyants sont alors obligés de faire de l’abattage.
En outre l’absence de confidentialité des consultations en ligne est totalement contraire aux règles élémentaires de consultation de la voyance qui relève du secret professionnel autour de la vie privée et de l’intimité même des consommateurs. Il est bien entendu que tous les services audiotels ne sont pas à mettre dans le même panier mais il n’en demeure pas moins que le procédé en soi est très généralement critiquable et que l’on constate des dérives permanentes.

Partant de ces constatations, l’Inad soumet différentes propositions telles que: - rendre public le nom des responsables de tout site audiotel, - imposer la gratuité des délais d’attente obligatoire. En effet, concernant les délais d’attente en matière de voyance par audiotel, nous allons intervenir auprès du Haut Conseil de la Consommation pour clarifier la situation afin de mettre un terme aux abus relevés dans ce domaine.
- interdire la divulgation à des tiers le contenu des consultations - limiter les coûts des prestations en ligne - imposer à tout service audiotel l’emploi de vrais professionnels des arts divinatoires, - imposer une juste rémunération qui ne saurait être inférieure au SMIC pour une durée de 35h maxi de travail par semaine, - interdire les propositions des consultations de voyance sous forme d’abonnement. Une pratique purement commerciale qui n’a rien n’a voir avec les valeurs de la voyance, - interdire aux services audiotels et à tout praticien privé le démarchage à domicile, - interdire aux services audiotels et à tout praticien privé la pratique de la voyance par sms qui n’a aucune valeur. Cette pratique n’est qu’un piège à gogo et une rente confortable pour certaines sociétés commerciales.

Il nous apparaît également que la délivrance des autorisations de prélèvement des consultations téléphonique ne doit pas dépasser une somme supérieure à 100 € pour toute consultation de voyance par téléphone via un service audiotel, pour une durée d’une heure (1h). Tout prélèvement abusif de plus de 150 à 400 €, voire plus ne doit pas être autorisé par le centre des cartes bleue. Il apparaît que ce dernier est aussi responsable au même titre que ses clients a qui il a délivré les machines ou autorisation pour prélèvements des consultations de voyance.

Nous conclurons cette mise au point par une dernière information. Une dizaine de plaintes pour escroquerie et abus de faiblesse, portant sur plus de 100.000€, viennent d’être déposées, avec le soutien de l’INAD, contre plusieurs pseudo voyants et marabouts aux pratiques qui relèvent ni plus ni moins que de l’escroquerie et de la manipulation mentale. D’autres plaintes portant sur des sommes avoisinantes sont sur le point d’être également déposées. Fort heureusement, depuis plusieurs années la Justice écoute les victimes d’escroquerie à la voyance et punit régulièrement les auteurs de ces délits.

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