Spiritisme : Croyances , Pratiques et Dérives

À ceux qui, dans la douleur et le désespoir, cherchent un lien avec des proches disparus : votre souffrance mérite respect et dignité. Après une perte, il est naturel de vouloir des réponses ou du réconfort. Cependant, certains exploitent cette vulnérabilité à des fins lucratives.

De nombreux prétendus médiums usent de techniques manipulatrices : décors théâtraux (lumière tamisée, bougies…), phrases banales et généralisées comme « Il vous aimait beaucoup mais ne le disait pas » ou « Il y avait un malentendu que vous regrettez ». Ces phrases poussent les clients à révéler des détails que les médiums reformulent ensuite comme des messages du défunt.
Ces imposteurs observent minutieusement vêtements, gestuelle et réactions pour adapter leurs propos. Pire encore, certains suscitent la peur en évoquant des “énergies négatives”, nécessitant des rituels coûteux. Ces pratiques relèvent de l’escroquerie et du racket.

Les dangers des consultations d’urgence

Une arnaque fréquente est la “consultation d’urgence”, où un supposé spirite prétend être surbooké mais propose un créneau immédiat, à prix exorbitant. Ce procédé, basé sur une fausse urgence, n’a aucun fondement spirituel et vise uniquement à exploiter la vulnérabilité de la personne en souffrance.
Un véritable médium n’a pas besoin de détails personnels pour transmettre un message. Évitez de partager votre histoire ou des informations sur vos proches. De plus, un professionnel sérieux ne facture pas de tarifs excessifs ni ne propose une disponibilité 24h/24.
Votre douleur ne doit jamais devenir une marchandise. Méfiez-vous des pratiques abusives et des faux spirites qui exploitent votre quête de réconfort.

Les spirites authentiques, discrets et sincères, n’exhibent pas leurs dons pour impressionner ou s’enrichir. Contrairement aux affairistes , véritables marchands de la détresse humaine , certains utilisent même des données trouvées en ligne, comme des nécrologies, pour manipuler leurs clients.

Nous rappelons que toute exploitation de la souffrance a un prix, même pour ceux qui s’y adonnent.