le pendule,le dossier et la magie noire
Suite â notre conversation téléphonique du jeudi 26 mars où je vous faisais part de mon histoire ne sachant pas si vous pourriez faire quelque chose pour moi je vous ai tracé dans les grandes lignes mon expérience malheureuse…. La 1° fois que j’ai eu recours aux services de Mme F. c’était suite à une situation personnelle qui s’est dégradée depuis 2004. Je travaillais depuis le 1er, janvier, je passais en ordonnance de non conciliation pour divorce en février et nous avons été victime ma fille et moi-même d’un grave accident de voiture en novembre. Les multiples «incidents» dans ce divorce très conflictuel ainsi que la lourdeur de la prise en charge médicale et de tout ce contexte d’accident m’ont placée au fin et â mesure du temps dans une situation désastreuse…. Je soufflais d’un syndrome dépressif post-traumatique sévère suite à l’accident et nous étions suivies par des psychiatres. C’est début 2005 qu’une personne que je connaissais m’a donnée les coordonnées de Mme F. (tél portable et nom). Elle avait eu recours une fois à ses services et en avait été contente. J’ai contacté Mme F. qui m’a demandé 500€ (ou 600€ je ne sais plus) pour nous aider ma fille et moi â sortir de cette situation. Le travail de «nettoyage» durerait environ 15 jours puis suivrait un travail sur les «blessures» avec suivi téléphonique régulier pour voir l’évolution des choses: dossiers divorce, liquidation de communauté, adultère du mari, spoliation financière à travers sa société, accident… J’ai dû envoyer des photos personnelles ainsi que de l’appartement qui devait être nettoyé également avec une lettre explicative de la situation. Ce que j’ai fait, accompagné de plusieurs chèques pour le règlement de la prestation. Elle a commencé son «travail» et je l’ai contacté régulièrement au début mais les choses se sont dégradées dans ma situation personnelle: divorce, redressement fiscal de la société, menace d’huissiers, fin de droits maladie… et licenciée en 2006 car toujours malade. Sous les problèmes je dois dire que j’ai oublié Mmc F. depuis des mois et elle ne s’est jamais manifestée. La vie a continué son cours avec ses problématiques : j’ai vécu chez mes parents pendant 1 an acculée par les frais de procédures et fini par accompagner ma fille qui entamait ses études à …et dont j’ai la charge… Je pensais trouver du travail plus facilement. En fin d’Assedic juillet 2008, il était urgent de trouver un emploi à partir de mai 2008. J’ai trouvé un 1r CDD mais mes difficultés physiques depuis l’accident et l’usure morale ont eu raison de ma santé. Les procédures ne se sont guère allégées, mes parents devant m’aider financièrement. J’ai repris un travail CDD fin octobre avec possibilité de CDI mais trop fatiguée ; j’ai été placée en arrêt maladie fin novembre pour rechute du syndrome dépressif sévère de 2004. Placée en ALD à 100% (arrêt longue durée) depuis ce début d’année; je suis radiée de l’ANPE et un dossier COTOREP est en cours. 2009 Me sentant isolée, dans une ville que je ne connaissais pas et sans support familial sur place ; je me suis souvenue de Mme F. qui pourrait peut-être m’aider. Je l’ai contactée fin janvier 2009 avec son numéro de portable que j’avais gardé et lui ai exposé ma situation depuis 2005. - Elle a demandé à son pendule si elle pouvait prendre mon dossier— réponse par l’affirmative. - J’étais victime de magie noire (mon mari faisant parti des FM et côtoyant les RC) de sorcellerie par les 2 confréries et il fallait me désenvoûter. - Elle m’a demandée de lui envoyer 1 photo de ma fille, de son petit ami, de moi ainsi que de l’appartement et du chat ; une lettre explicative de la situation ainsi que la somme de 500€ - Elle m’a donné son adresse ainsi que son tél internet. - J’ai envoyé 4 chèques de 125€ (…. - Elle m’a dît que le travail durerait en moyenne une quinzaine de jours. Elle ferait aussi le travail des blessures (pourtant déjà fait en 2005) puis de guérison et un nettoyage de mémoire cellulaire. - Elle m’a demandé de l’appeler tous les jours afin de la «guider» avec mes rêves. Car c’était dur pour elle et comme je rêvais beaucoup ça l’aidait. - Elle me dispensait aussi des conseils psychologiques et me guidait afin d’évoluer. - Tout alla « bien» jusqu’à ce que je me déplace chez mes parents afin d’aller chercher mes dossiers juridiques (19/02). Mes rapports avec mes parents n’ont pas toujours été au beau fixe mais ils nous ont secourues lorsque nous étions dans le besoin et aidées. - Et là, tout a « basculé ». Mes parents étant très «négatifs» ; il fallait que mes dossiers soient dépollués. Mme F.L a béni les dossiers à distance puis a béni mon trajet sur l’autoroute afin que je sois protégée et ne pas re-polluer mon appartement - Mais, je ne me sentais de nouveau pas bien, souffrances physiques… - Elle m’a donc dit que je n’aurai pas dû aller chez mes parents, que j’avais ramené des choses négatives avec moi, que c’était de ma faute. - Elle m’a donc demandé de jeter toute la nourriture qu’il m’avait donnée et de couper tout contact avec eux parce que si je ne comprenais pas cela; mon problème deviendrait karmique et à ce moment là elle ne pourrait plus rien pour moi. - Puis je me suis mise à lui poser des questions (entre le 19/02 et le 25/02). Et plus je posais des questions, plus cela l’embarrassait ; nous entraînant dans de longues explications car je ne comprenais pas ce que je «devais comprendre ». - Tantôt je devais prier et méditer, le lendemain comme cela n’allait pas mieux, je ne devais plus et n’aurai jamais dû ni prier ni méditer: «je faisais n’importe quoi ».. - Elle commençait à prendre des « retour négatifs» à travers mes rêves et ne voulait plus que je le lui les raconte puis après c’était des « retours/attaques » en direct lorsque nous nous parlions au téléphone (d’après elle) et que si elle s’apercevait que j‘étais manipulée à mon insu par les éléments du mal elle abandonnerait tout travail. Que si je soufflais autant c’est que je devais comprendre des choses: je devais abandonner toutes mes croyances, mes peurs… si je voulais guérir ainsi que ma fille que j’avais «éclaboussée ». - Je posais des questions de plus en plus: un jour c’était blanc le lendemain noir. J’étais à la fois suspicieuse et perdue et n’y comprenais plus rien. Et le fait d’être sous traitement antidépresseurs et en suivi psychiatrique était assez éprouvant en plus des douleurs physiques. - Le 16/02 elle a donc reçu mon dernier appel tél de mon portable et le 25/02 le dernier de mon tél internet (voir copies jointes de mes relevés). - Je lui ai «tendu la main » lors d’un de mes derniers appels en lui laissant comme message que si le travail était trop dur (je ne voyais pas d’amélioration) que l’on pouvait arrêter là et que l’on pouvait en discuter. - Lors de son appel, elle était très « colère» comme quoi «je lui avais mordu la main tendue» et que dorénavant elle ne voulait plus m’entendre au téléphone. - J’ai donc arrêté de l’appeler le 25/02/09 et ai continué à sa demande — de lui faire parvenir un sms tous les jours afin de lui communiquer comment j’allais. - Ce silence a été imposé jusqu’au 26/03, date d’examens médicaux. Je devais également lui renvoyer des photos afin de continuer ce travail qui était si dur. - J’ai envoyé un sms tous les jours jusqu’au 03/03 sans envoyer les photos demandées dans le doute le plus total : je soufflais toujours autant, rien ne changeait dans le cours des choses et sans aucune nouvelle de sa part ;j’ai tout arrêté. - Cette personne «n’a pas fini son travail: guérison, nettoyage cellulaire » mais continue à encaisser les chèques …En fait étant croyante, je me suis adressée à un prêtre à qui j’ai exposé la situation celui m’a dénoncé la pratique courante de certaines personnes qui profitent de ce style de situation. Me dénonçant les recours aux tél portables, les sites internet… pas très sérieux. Aussi je me suis résignée quant au fait de m’être faite avoir alors que je suis dans une situation financière précaire. Je n’ai plus le courage, ni la force d’être confrontée à cette personne malhonnête et mensongère au téléphone. Et je ne veux pas déposer plainte à la gendarmerie pour moult raisons. Le fait d’être faible à un moment de notre vie fait que l’on se trouve désarmée et impuissante face à cela ; nous transformant en proie facile. Voilà pourquoi sans en savoir plus, je me suis permise de vous contacter le mercredi 25 mars. Notre conversation téléphonique le lendemain m’a réconfortée. Je ne pensais pas pouvoir être en mesure de récupérer quoique ce soit. J’avais bien essayé de faire une opposition aux deux chèques restants mais ma banque a refusé. Je précise que ma démarche n’est pas guidée par un esprit de vengeance, pas plus que de harcèlement. Mais si effectivement je peux récupérer cette somme et bien j’en serais ravie. … Je vous remercie par avance de l’aide et l’écoute apportées. . Fabiola